Je suis une fan des écrits de cette autrice. Je me suis jetée sur ce roman dès qu’il est sorti en version poche. J’ai retrouvé avec délice son merveilleux style poétique et aiguisé, et j’ai accepté de me laisser entraîner dans une sorte de conte noir. On ne comprends pas trop au début de quoi il en retourne, on se laisse porter par une ambiance à la fois lourde et éthérée, entre dur réalisme et sorcellerie mystérieuse. Quelques scènes esquissées par un paragraphe m’ont tellement marquée que j’ai l’impression de les avoir de mes yeux vues. C’est la force du style de Cécile Coulon.
J’ai passé un bon moment dans cette fable, mais surtout éblouie par le style plus que par le fond. Je ne suis pas très réceptive aux penchants ésotériques ou mystiques. Ce ne sera pas mon oeuvre préférée de madame Coulon, qui reste selon moi Une Bête au paradis, mais je guetterai tout de même ses prochaines sorties, pour le plaisir de retrouver sa plume, toujours sublime.