Après le covid, l'énergie retrouvée

Si je croyais en l'astrologie, je pourrais dire que les planètes semblent se réaligner pour moi. Eole reprend visiblement du poids et de la condition, Oakley ne montre plus aucun signe de gêne dans l'arrière-train, je me remets très rapidement d'un Covid fulgurant ... bref, tout semble rentrer dans l'ordre et annonce ainsi des jours agréables à venir. Je reprends doucement un rythme de vie normal après 3 jours littéralement passés au lit, avec de la fièvre et des frissons affreux, des courbatures et la gorge irritée.

En attendant de me remettre ...

Quel ennui durant cette convalescence ! Incapable de me concentrer sur quoi que ce soit, je n’ai même pas pu profiter de ce temps libre pour lire, regarder des films ou m’éduquer sur un sujet quelconque. Du temps perdu … et c’est bien quelque chose qui m’agace ça ! Si j’essaye de combattre mon penchant à la hustle culture, qui voudrait que chaque instant de la vie soit productif, je n’aime pas pour autant ne rien faire du tout, surtout quand c’est un état subi ! Alors que je vois que d’autres personnes s’en contentent assez bien. Résignée pendant ces trois jours à donner à mon corps tout le repos et le sommeil dont il avait besoin pour combattre le virus (qui me couche décidément assez fort à chaque fois), me voici aujourd’hui débordante d’une énergie et d’une volonté inexploitée ! J’adore cette sensation. Ça me donne une envie irrépressible de faire des listes de choses à faire.

... je ronge mon frein

Promenade en forêt par temps froid mais ensoleillé, soin aux chevaux, ménage complet du rez-de-chaussée … quelques activités pour préparer ma reprise progressive de mes séances de Street, que je redoute un peu tant je perds habitué en force en quelques jours d’inactivité. J’ai peur aussi que la maladie et le jeûne forcé qu’elle a entraîné n’est un peu altéré mes quelques muscles. Quoiqu’il en soit, je suis motivée et j’ai très hâte de m’y remettre. Certainement demain.

Point lecture

J’entame la lecture d’un nouveau roman, un peu gothique mais écrit dans les années 30 : Rebecca de Daphné du Maurier, qui a apparemment été adapté par Hitchcock. Pour le moment, j’aime beaucoup l’intimité de la plume, servie par une narration à la première personne et une nouvelle traduction au langage actuel et fluide. Cela me change de mon dernier roman, qui m’a laissé un goût un peu mitigé La Tentation de Luc Lang. Je n’en ai pas bien cerné l’enjeu, je ne peux m’empêche de le trouver désagréablement incomplet, bien qu’il semble clairement que ce soit un choix de l’auteur. Certes, quelques pépites descriptives dans les paysages et les ambiances, mais aussi un acharnement réaliste d’opérations chirurgicales à répétition à me filer la nausée. Des passages où j’ai adoré cerné toute l’humanité complexe et ambiguë de François, le personnage principal, et une énorme déception dans la stéréotypie exagérée de tous les autres personnages. En bref, ce n’est pas un coup de cœur.